Hélène WENDLING
7 mai 2024
Ce qu'on gagne a parler
- Combien de discussions avez-vous évité parce que vous craigniez qu’elles ne soient inconfortables et que vous ne vouliez pas vous infliger ça ? 🙈
- Combien de fois les avez-vous “décalé” dans le temps (6 mois, ça paaaasse) de peur qu’elles ne partent en cacahuète. “Je sens que je vais m’énerver et je veux tout de même préserver la relation.”
- Combien de fois estimiez-vous que vous étiez dans votre bon droit et que c’est l’autre qui était le problème (“obviously” 🙄), donc que c’était à lui de faire le premier pas (et de s’excuser ! -> Hélène 4 ans).
- Combien de fois avez-vous préféré nier un problème pendant des mois, voire de longues années plutôt que de le “poser” (une autre expression de coach).🙅♀️
- Combien de fois à la suite d’une série de SMS, ce qui a été écrit par l’autre est réinterprété en critique, et donc légitimise que l'on prenne ses distances, (pour se protéger bien sûr). 🛑
Quand on entend confrontation, on peut penser aux combats, aux débats ou aux conflits, et on n’a souvent pas envie d’aller sur ce terrain-là.
Or, la confrontation c’est aussi examiner (des choses, des faits, des idées, etc.) dans un esprit de comparaison, pour mettre en évidence les rapports de ressemblance ou de différence sur lesquels fonder son opinion. 🔎
J’ai réalisé que dans ma vie personnelle et en coaching, la confrontation était un outil puissant.
Par exemple, faire face à l’inconfort d’une situation en allant chercher une explication est une manière de confronter. L’analyse des faits, des SMS, de son propre point de vue n’est pas toujours suffisante pour comprendre ce qui s’est joué pour l’autre (étonnant non🤯?).
Le plus efficace c’est souvent d’aller à la source = 𝐩𝐚𝐫𝐥𝐞𝐫 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐥’𝐚𝐮𝐭𝐫𝐞.
Et parfois on a besoin d'un petit coup de pouce pour y aller ! 💜
En matière de confrontation, le coach intervient à plusieurs niveaux :
- Il confronte avec bienveillance, en mettant en lumière des incohérences exprimées, pour aider à la réflexion sur un sujet, pour permettre un changement de posture, travailler sur des croyances limitantes.
- Il invite à poser ses besoins, à travers une « permission » : Tu as le droit de formuler des demandes, de t’exprimer, (dire non à l’autre, c’est se dire oui à soi).
- Il invite à faire face à des situations problématiques, à confronter, en utilisant différentes techniques : Quel est le pire qui puisse arriver si tu parles ou si tu demandes ? Et si c’était facile tu ferais quoi ? De quoi as-tu besoin pour y aller ?
𝐂𝐨𝐧𝐟𝐫𝐨𝐧𝐭𝐞𝐫 𝐜’𝐞𝐬𝐭 𝐬𝐞 𝐫𝐞𝐬𝐩𝐞𝐜𝐭𝐞𝐫 : c’est aller chercher ce dont on a besoin pour clarifier une situation (et en général on se sent toujours beaucoup mieux après).
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