Doit-on se faire tester?

On m’a collé tellement d’étiquettes qu’on pourrait me confondre avec un livre de Nadine de Rothschild ! 😱 

D’abord celle de “l’enfant difficile”, tellement “compliquée” à gérer que ma mère m’a emmené consulter pour voir s’il n’y avait pas un problème avec moi. La suite on la connait, détection de HP, et il y a quarante ans on n’en faisait pas grand-chose. 🤷‍♀️ 

Et c’est comme ça que j’ai eu mon autre étiquette celle du “peut mieux faire”, on attendait mieux de moi, forcément ! 🙈 

Puis il y a eu “Attila”, parce que là où il passe l’herbe ne repousse pas ( 👋 le TDAH), “Alf” parce que j’étais une “extra-terrestre” pour mes camarades de collège en Suisse.

Puis on m’a taxée ”d’instable”, ben oui… la première fois de ma vie que j’ai passé plus de 2 ans dans une même société j’avais 33 ans (so what ?🤘).

Puis toutes celles dont je n’ai pas eu vent (et j’imagine qu’en tant que DRH… je n’ai pas toujours fait l’unanimité).

Mais il y a aussi les autres, celles qui sont positives, qui sont données avec générosité et bienveillance, comme celle

- de la “femme d’action”,

- de la “sorcière mécanique”,

- de la “coach atypique”,

qui font du bien. 💜 

bref… les étiquettes 📰 

Entre celles qu’on vous colle comme des timbres désagréables ou celles qui sont des petits chaudoudoux, elles ont toutes leur utilité quand elles sont transcendées.

Elles aident, font avancer, une fois posées et identifiées elles permettent d’évoluer et peuvent alors être dépassées, sublimées, transformées. ✨ 

Et c'est pour cela que j'ai tendance à recommander aux gens d'aller faire détecter par un spécialiste leur fonctionnement neuroatypique (HP, Dys, Autisme, TDAH, ... ) pas pour une labellisation et puis rien après, mais comme une base sur laquelle il ensuite possible de travailler. ✅ 

𝐔𝐧𝐞 𝐞́𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐜’𝐞𝐬𝐭 𝐮𝐧𝐞 𝐞́𝐭𝐚𝐩𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐮𝐧 𝐩𝐚𝐫𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬, 𝐞𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐮𝐧𝐞 𝐟𝐢𝐧 𝐞𝐧 𝐬𝐨𝐢.

Et vous, que pensez-vous des étiquettes? Envie d'en parler?